La reconnaissance de la transphobie comme discrimination et sa prise en compte réelle par le Défenseur des Droits.
Un accès libre et gratuit au changement de marqueur de genre sur l’état civil sur simple déclaration de consentement éclairé devant un officier d’état civil, et donc la fin de l’obligation de passage par une procédure judicaire longue, humiliante et parfois coûteuse devant des tribunaux qui encore trop souvent demandent des justificatifs non-nécessaires.
La dépathologisation et la dépsychiatrisation effective des transidentités, c’est-à-dire le retrait du DSM-V (Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux) et une reclassification non pathologisante dans la CIM 10 (Classification Internationale des Maladies).
Le respect de l’article R4127-6 du code de la sécurité sociale qui garantit le libre choix de son médecin, et la dissolution des équipes hospitalières auto-proclamées officielles, tout en garantissant un remboursement total des frais liés aux différents parcours de transition.
Une meilleure prise en compte des difficultés des personnes trans dans l’accès aux soins, des études épidémiologiques sur la santé, en particulier sur la prévalence du VIH-Sida, des campagnes de prévention (VIH, hépatites, IST) en direction des personnes trans.
L’abandon des lois contre le travail du sexe, notamment la loi de 2016, précarisant et mettant en danger les personnes trans.
Un réel accompagnement respectueux des personnes trans mineures (respect des multiples identités de genre et de leurs expressions, accès aux traitements hormonaux et/ou bloquant la puberté ainsi qu’aux autres autres actes médicaux, aide et médiation possible dans l’environnement social et scolaire).
Le respect des droits en milieux carcéral.
La régularisation de toutes les personnes trans migrant·e·s sans papiers.
Des mesures d’accès à l’emploi et une meilleure protection des droits des personnes trans dans le milieu professionnel.
L’accès inconditionnel à la PMA pour toutes et tous et le respect des droits des parents trans.